La capoeira reprend sa place au centre social du Wiesberg avec un club relancé par un pratiquant formé au Brésil
C’est presque un retour aux sources pour Jérémy Guiliato, dit “Russo”. Originaire du quartier du Wiesberg, à Forbach, il s’est passionné pour la capoeira, un art martial afro-brésilien mêlant combat et danse. Et il a décidé de relancer un club au sein du centre social du Wiesberg, avec la Escola Senzala et Teiu, autre “contramestre”. Là où il avait fait ses premières armes. Les cours ont lieu tous les mercredis, de 18 h 30 à 20 h 30 et sont pour l’heure plutôt ouverts aux adolescents et aux adultes, car la discipline est exigeante, mais les cours seront bientôt ouverts à partir de 10 ans.
Un mélange de combat et de danse
« Le projet est né dans les années 2000, via le CMSEA de Forbach, et en 2004, nous avons créé une première association au Wiesberg », retrace Jérémy. Mais il voulait aller plus loin et du coup, il est parti… au Brésil, en 2008, pour se former. « Le but était de me perfectionner dans la pratique, et de passer les différents grades, comme ceux que l’on trouve dans d’autres arts martiaux. » Avec un maître en la matière qui continue de le suivre à distance.
Il a décidé de relancer un club en septembre au sein du centre social et quelques anciennes connaissances ont décidé de pousser la porte et de retenter cette expérience. Comme Abdel, qui habite le quartier et a pratiqué avec lui pendant cinq ans cet art particulier. Son but, « après avoir pratiqué plusieurs sports pendant des années », et étant devenu jeune papa, « retrouver mon poids de forme ».
Autre motivation, celle d’Alexandre, qui habite à Hombourg-Haut, mais a pratiqué la discipline… à Seingbouse. « La capoeira, c’est une forme de combat créée par des esclaves qui mêlaient la danse à différentes techniques pour que les choses passent “inaperçues” », explique Jérémy. « Cela implique de la force, de la souplesse, de l’équilibre avec aussi ce côté un peu théâtral. » L’idée est de développer cette pratique à Forbach. « On trouve peu de clubs en Moselle, à part du côté de Metz ou Thionville, ou vers Sarrebruck. »
Article et photo du Republicain Lorrain paru le 31/10/2025









